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10 décembre 2008 3 10 /12 /décembre /2008 13:46

Si la Salamandre a pu s’opposer un temps au concept de travail, laissant ainsi parler sa nature première (lazyyyyyyyyyy, lalalalazyyyyyyyyyy), elle a néanmoins dégoté un troisième début de boulot dans un buffalo point trop laineux. Et ressent désormais les plaies profondes qu’incise l’incapacité au Jefferson-Jeffersonien langage dans les rudiments d’une vie stable. Alors cherche ailleurs, encore et encore. Et rate le coche pour le night-club. Imbécile, imbécile, imbécile, imbécile.

Déprimer Pépé-italiano-adorable en lui exposant d’effrayantes théories sur le sens de l’existence, voir les jours de pluies s’effacer presque à regret pour un soleil écrasant, sentir les premiers coups de soleil brûler l’écorce du mercenaire, voir fondre l’argent, la patience, l’envie, écumer les lieux de travail, douter, rager, subir les chaînes de la rançon au glauque, la routine.

Salamandre422 a perdu sa zapette intergalactique et voit donc ses CV lui Sysipher la gueule. Salamandre422 a retrouvé sa zapette intergalactique et voit donc sa rançon au glauque lui breliser l’ombre de sa main. Rassurant, épuisant.

Hier partaient en fanfare quelques joyeux voyageurs par le même attelage, aujourd’hui s’envoie en l’air à son tour la femme parmi les jeunettes, poussant, tirant sur son rêve de vivre, de voir autant de pays que possible avant de retourner quelques années plus tard éponger les dettes de sa soif dans un quotidien à se pendre. Laissant ainsi la Salamandre sur le carreau, des rêves de voyage plein le crâne et de la frustration plein les veines. Pourtant tu voyages, petit Colopoporte, non ? C’est bien ce que tu es en train de faire. Alors prends tes clics et tes claques et casse toi, arrache toi de là. Oui mais voilà, sans permis de charriot, sans trop de pièces d’or, avec quelques projets pour le retour, avec l’invasion imminente du lierre, avec par-dessus tout le terrier déniché, rien n’est envisageable. C’est pour toi aussi, tu le sais, bientôt, pas encore, pas maintenant, certes, mais bientôt.

Ainsi donc l’animal sent s’infuser dans son sang le virus, le poison de la fuite et du voyage.

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